L’amertume


Tu as dansé au fil du temps
Vieille amertume.
Tu as attristé les enfants
Comme la brume.

Tu veux ronger l’éternité
Traîtresse d’arme.
Tu veux masquer la vérité ;
Tu jouis des larmes.

Pour l’être humain tu t’es fait muse,
Il croit parfois t’aimer.
Utilisant toutes les ruses,
Tu l’as charmé.

Tu as envahi sa raison
Et dedans sa conscience
Tu as instillé ton poison,

Depuis tu danses
Dans le bal costumé
De l’humanité.

Michel Pelay


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Analyse du poème par Chat GPT4